Action spécifique Sismologie mobile marine (SMM)
Principaux objectifs de l’Action spécifique Sismologie Mobile Marine
- Fédérer la communauté scientifique française utilisant la SMM ;
- Proposer aux chercheurs français l’accès à un éventail d’instruments adaptés à une recherche scientifique de qualité (y compris en cas d’intervention rapide) à travers un seul portail d’accès/demande.
- Archiver les données acquises par les instruments du parc et leurs métadonnées dans le centre de données EPOS-France afin de garantir leur pérennité et de les mettre à disposition de la communauté nationale et internationale.
Contacts :
- OCA/Géoazur : A. Galve et D. Oregioni
- IPGP/INSU : W. Crawford et R. Daniel
- Ifremer / Pôle Geo-Ocean : S. Bazin et P. Pelleau
Naissance du parc
L’observation sismologique et environnementale en domaine marin par capteurs acoustiques et sismologiques utilise des instruments sur le fond de mer, dérivants ou sur mouillages, déployés à partir de navires océanographiques ou de navires d’opportunité. Cette instrumentation permet une observation temporaire à semi-temporaire de l’activité sismique et/ou volcanique à l’interface terre/mer ou en plein océan. Elle permet d’imager la Terre, de suivre son activité sismologique, de suivre les déformations grâce aux méthodes de géodésie et de mener des programmes de sismologie environnementale.
Jusqu’en 2022, trois parcs indépendants de sismomètres fond de mer (OBS pour Ocean Bottom Seismometers) existaient en France, les parcs de l’INSU/IPGP (CNRS/IPGP) – hébergé à Paris, de Géoazur (CNRS/IRD/OCA) – hébergé à Nice, et de Ifremer/Geo-Ocean (Ifremer/CNRS/UBO) – hébergé à Brest. En raison des contraintes spécifiques aux enregistrements OBS, très peu de données de ces parcs arrivaient au Centre de Données sismologique de Résif.
Pour optimiser les coûts d’acquisition et de maintenance, coordonner la mise en œuvre des équipements et assurer une plus grande visibilité des actions sismologiques marines, Résif, le Réseau sismologique et géodésique français, a demandé en 2017 aux parcs d’OBS de l’INSU/IPGP et de Géoazur de se réunir en un seul parc national. En même temps, un nœud A de préparation/validation spécifique de données OBS a été créé. Par la suite, la pôle Ifremer/Geo-Ocean a souhaité s’impliquer dans ce regroupement et y ajouter la surveillance hydroacoustique par réseaux d’hydrophones.. Ainsi, il a été décidé de créer un Action Spécifique Résif Sismologie Mobile Marine (SMM), couvrant le parc instrumental et le nœud A.
Par ailleurs, en février 2021, l’ANR (PIA3-ESR-Equipex+) a décidé de financer le projet MARMOR, dont l’un des objectifs est de structurer la communauté scientifique française, en fournissant les équipements de sismologie et de géodésie sous-marines nécessaires pour conduire des recherches d’excellence dans les océans. Cela permet au parc de proposer des instruments plus adaptés aux besoins actuels, y compris ceux nécessaires à une réponse rapide en cas de crises sismiques et volcaniques.
Les données du SMM sont prises en charge par le nœud A SMM du système d’information Résif, piloté par l’Institut de Physique du Globe de Paris.
Site web : smm.resif.fr
Domaine : Sismologie
Type d’instrumentation : Mobile
Pilotage : A. Galve, W. Crawford, S. Bazin
Contacts techniques : D. Oregioni, R. Daniel, P. Pelleau
Deux micrOBS, l’un équipé d’un géophone classique 4,5 HZ et l’autre comportant un capteur MEMs, en test à côté de la station RAP UBBR dans les locaux de l’IUEM à Plouzané © Sara Bazin