1. Accueil
  2. Actions
  3. Réseau accélérométrique permanent - Rap

Réseau accélérométrique permanent – Rap

Le Réseau Accélérométrique Permanent français (Résif-Rap) est l’une des actions spécifiques de Résif.

Un réseau pour mesurer les mouvements forts

Le Réseau Accélérométrique Permanent français (Résif-Rap) vise à améliorer les connaissances sur les forts mouvements du sol et des bâtiments qui pourraient être causés par les séismes sur le territoire français. Depuis 1997, le Résif-Rap acquiert, diffuse et promeut les données accélérométriques des séismes enregistrés en France, avec l’aide des réseaux régionaux qui opèrent la maintenance des stations accélérométriques sur le terrain (160 stations en 2022).

… en métropole et outre-mer

La surveillance accélérométrique s’opère en France hexagonale et outre-mer. Le Résif-Rap a installé ses stations dans les régions de sismicité relativement importante où le risque est le plus élevé (Antilles, Alpes, Provence et Pyrénées), mais également dans les régions où les taux de sismicité sont plus modestes bien que non négligeables (Fossé Rhénan, Ardennes, massif Armoricain, Mayotte). L’un des enjeux est d’installer les stations au plus proche des sources sismiques pour y enregistrer le mouvement fort à courte distance (idéalement à moins de 20 km). Le déploiement et l’évolution du réseau sont donc fortement conditionnés par les progrès sur la connaissance de la sismicité en France et des failles potentiellement actives. Le Résif-Rap vise également à installer ses stations dans des lieux sensibles au risque sismique : sites particuliers où des phénomènes d’amplification des ondes sismiques sont attendus, et zones urbaines à forts enjeux humains, économiques ou environnementaux.

Organisation

Le Résif-Rap soutient l’utilisation et la valorisation de sa base de données accélérométriques, et plus généralement des enregistrements du mouvement du sol et des bâtiments en cas de séisme en France. Dès son origine, le Résif-Rap a favorisé les synergies entre les différents acteurs impliqués dans l’analyse de l’aléa et du risque sismique. Ainsi le réseau anime plusieurs groupes de travail chaque année, afin de réfléchir à son évolution et à des actions de valorisation en lien avec la réglementation pour réduire le risque sismique sur le territoire français. Tous les deux ans, la Biennale du Rap rassemble pendant quelques jours les acteurs (ingénieurs et chercheurs) du Résif-Rap pour un colloque technique et scientifique. Dans l’année-intervalle et avec le soutien du Ministère de la transition écologique, le Résif-Rap lance un appel à projets scientifiques, de recherche et de valorisation qui permet de soutenir des projets nouveaux favorisant les collaborations entre les partenaires du Résif-Rap et produisant des résultats en adéquation avec objectifs scientifiques du réseau.

Le site central du Résif-Rap est basé à l’Osug/ISTerre (Grenoble), au même titre que le centre de données sismologiques Résif. Le site central collecte les données accélérométriques acquises par toutes les stations du réseau, met à jour et maintient la base de données, améliore le contrôle-qualité, fournit un support technique aux réseaux régionaux, et veille à maintenir les stations à la pointe de la technologie. Il définit les nouvelles technologies et les équipements à déployer sur tout le réseau.

Quelques chiffres

En 2021, le RAP déployait sur le territoire métropolitain 160 stations permanentes Résif, complété par 17 stations associées. L’ensemble de ces stations a collecté 2,88 To de données pour un volume total de 28 To de données mises à disposition de la communauté scientifique.

En savoir plus

 

 

rap.resif.fr

 

Domaine : Sismologie

Type d’instrumentation : Permanente

Pilotage : Observatoire des sciences de l’Univers de Grenoble, Osug
Responsable et contact web : Emeline Maufroy
Contact technique : Mickaël Langlais

Membres : CEA, UGE, IPGP, OCA, Osug, Eost, OMP, OPGC, Osuna, BRGM, IRSN, Cerema

Propagation des effets de sites : enregistrements de mouvements du sol sur les zones pilotes effets de site de Grenoble et de Nice © Catherine Péquegnat, Philippe Gueguen, Denis Hatzfeld et Mickael Langlais, LGIT – Laboratoire de Géophysique Interne et Tectonophysique de Grenoble. En savoir plus