Au fil des jours, un travail collaboratif a été mené par les sismologues de Résif dans de nombreux laboratoires pour avancer dans la compréhension des séismes, déterminer les failles qui ont rompu et la profondeur et l’étendue des ruptures, les processus de déformation à l’œuvre, l’évolution des répliques… La cellule post-sismique de l’Institut national des sciences de l’Univers du CNRS a été activée afin de centraliser les contributions qui ont été mises à disposition des collègues turques et syriens.
Dès le lendemain du premier séisme, la communauté scientifique Résif a été largement sollicitée par les journalistes pour commenter l’évènement, puis les répliques qui ont succédé. Des dizaines d’interviews ont été accordés aux journaux et médias divers (y compris turcs), qui ont pu s’appuyer par ailleurs sur le site web l’ObservaTerre de Résif pour une première approche de ces phénomènes.
Au travers de cette catastrophe sans précédent, c’est aussi et une nouvelle fois la question de la prévisibilité de tels phénomènes qui se pose. Les modèles d’aléa et de risque sismiques en Europe, présentés en avril 2022 sur ce site, ont pris tout leur sens.
En savoir plus
- L’ObservaTerre – LIEN
- Nouvelles évaluations d’aléa et de risque sismiques en Europe – LIEN
- AFP Factuel – 15 février 2023 : “Non, il n’est pas possible de prédire les séismes” – LIEN