Un article de CNRS Le Journal, publiél e 10 mars 2023, évoque l’activité scientifique intense autour de la crise sismo-volcanique qui a débuté à Mayotte en 2018 autour de la naissance d’un nouveau volcan sous-marin, nommé par la suite Fani Maoré.

En 2018, une éruption volcanique sous-marine, l’une des plus importantes jamais enregistrées, a secoué l’île de Mayotte. La mobilisation scientifique autour de cet événement a entraîné une série de découvertes qui ont bouleversé les connaissances sur la tectonique de la région, aujourd’hui sous haute surveillance.”

“C’est à 50 kilomètres de l’île que les chercheurs ont découvert le responsable des secousses. À 3 500 mètres de profondeur, un volcan présentait une activité frénétique, crachant jusqu’à 400 mètres cubes de lave par seconde. En quelques mois, Fani Maoré, comme on l’a baptisé par la suite, s’était fabriqué un cône de 800 mètres de hauteur et de 2 kilomètres de diamètre. Au cours de cette éruption qui a duré trois ans, il a expulsé pas moins de 6 kilomètres cubes de lave. « C’est la plus grosse éruption effusive qu’on connaisse après l’éruption du Laki, en Islande, en 1783 », affirme Aline Peltier.”

La communauté et les instruments Résif ont largement contribué à ces découvertes.

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Capteur A0A et OBS prêts à être déployés sur le pont du navire océanographique Marion Dufresne durant la campagne Mayobs15 à Mayotte

Capteur A0A et OBS prêts à être déployés sur le pont du navire océanographique Marion Dufresne durant la campagne Mayobs15 à Mayotte © Denis Dausse – En savoir plus